Fluctuat Nec Mergitur
J'ai été assez touchée par ce qu'il s'est passé vendredi, je pensais pas pouvoir me coltiner cette pression, ce malaise, cette sorte de douleur étrange pendant les jours qui ont suivit les évènements. Ce sentiment, le fait de savoir que ce sont nous les proies, que c'est à nous qu'on en veut, est particulièrement désagréable; comme si vivre notre vie de tous les jours comme on le souhaite devenait un risque énorme, comme si tu mettais ta vie en danger en sortant dehors dans la rue. Ça me terrifie.
Mais je suis toujours aussi émue par cette immense solidarité, cet élan fou d'amour qui nous a traversé pendant les instants qui ont suivit le drâme, il le faut plus que tout. Moi je n'ai perdu aucun proche vendredi, mais je pense tous les jours très fort à ceux qui n'ont pas eu ma chance et qui doivent passer des moments très difficile à l'heure actuelle, soyez fort et courageux.
J'ai tenté de dessiner ce que je ressentai, ce que j'ai ressentis, ce que je ressens encore là maintenant, c'est toujours aussi dur d'y penser, de s'en rappeler; j'ai changé ma fin pour une fin un peu plus joyeuse, où la conclusion qu'on peut apporter, c'est de vite retourner s'amuser, sortir à nouveau, redevenir insouciant, profiter de ses proches le plus possible, et vivre encore plus fort, c'est le minimum que l'on puisse faire je pense.
Des bisous
(pardon pour la qualité du dessin, j'y suis allée direct sans brouillon, alors parfois les proportions c'est pas vraiment ça...)
Bonus: une soirée japonais, une sucette qui vient de Chine et le gouter au Phoenix